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La compagnie Air Algérie a connu l’année dernière, la plus mauvaise année depuis sa création.
Des crashs, des vols annulés, des destinations changées, etc. tout cela à cause d’un groupe d’amis qui tirent les ficelles des sociétés nationales.
Ali Haddad, président du FCE et Amar Ghoul, ministre des Transports, complices avec des responsables au sein de la compagnie de mettre Air Algérie dans les poches de certains.
D’après un cadre dans cette société qui témoigne sous couvert d’anonymat, « l’histoire a commencé il y a de cela une année et demi, lorsque la compagnie a nommé les directeurs de la compagnie à l’étranger qui avaient pour mission de saboter la compagnie. Ainsi des vols annulés sans motif valable, des bureaux fermés, des affrètements d’avions pour des vols imaginaires » … précise notre source. Lors de la réunion tenue récemment entre le président du FCE et le ministre des Transports, les deux hommes se sont entendus pour « ouvrir l’espace aérien et maritime pour le privé ».
Il nous a été dit par des responsables financiers qui travaillent au sein de la compagnie : « ils veulent ouvrir la capital de la compagnie afin que Haddad devienne actionnaire majoritaire pour s’accaparer de la compagnie ».
Un ancien cadre de la compagnie Antinea Airlines nous raconte : « le propriétaire actuel de la compagnie française Aigle Azur, M. Arezki Idjerouiden, s’était rapproché de la direction de l’aviation civile algérienne alors qu’il possédait la compagnie Antinea Airlines dans le but d’obtenir une autorisation pour des vols entre Alger et Paris. Certains généraux algériens avaient alors exigé une part de bénéfice, chose qu’il n’a pas acceptée » Il ajoute « M. Idjerouiden a vendu la compagnie en 2001 et il a racheté le groupe GOFAST qui était alors en faillite dont Aigle Azur qui est une filiale du groupe » se désole-t-il.
Pourquoi interdire l’investissement dans les transports aériens aux personnes qui ont pour objectif de travailler et de créer des emplois et l’autoriser à celles qui veulent la débâcle de l’Algérie ? Cela fait partie des mystères de l’administration du pouvoir algérien.
Massimo Amazigh pour Kabylie-Actualité