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La fille à papa, Mouna BENSALAH, est-elle au-dessus des lois algériennes et françaises !?

A Son Excellence le peuple Algérien,

Aux décideurs réels en Algérie,

Aux responsables de la CPAM – France

 

En tant que citoyens algériens qui luttent contre les abus du pouvoir algérien dont les représentants sont désignés par une junte militaire, nous adressons cette lettre ouverte à Son Excellence le peuple Algériens, aux décideurs réels en Algérie et aux responsables de la CPAM (France) afin d'attirer l'attention sur un cas d'octroi de privilèges non mérités et contraire à la réglementation au profit des enfants de la nomenklatura.

Par décideurs réels en Algérie, nous signifions ceux qui contrôlent réellement et discrètement le pays en désignant dans les coulisses ou par la fraude électorale les responsables qui occupent les institutions et servent de façade. En conséquence, dans cette opacité, nous ne savons pas qui dirige qui et qui prend véritablement les décisions.

Air Algérie est une société nationale dont les postes de travail à l'étranger sont devenus de plus en plus le refuge pour les enfants et les familles de la nomenklatura en raison des avantages liés au détachement à l’étranger : de très bons salaires en devises, payement de 60% du loyer, billets d’avion gratuits, surpoids de bagage autorisé, etc.

En poste de chef du service administratif à l’agence d’Air Algérie à Paris depuis 2015 grâce à l'appui et à l'influence de son père Mr Abdelkader BENSALAH, Mme Mouna BENSALAH s'octroie et profite illégalement de nombreux privilèges et faveurs.

Si la réglementation en vigueur concernant les détachements à l'étranger stipule que les citoyens algériens qui sont détachés à l’étranger doivent retourner au pays après la fin de leurs mandats non renouvelables. Cela ne semble pas s'appliquer à Mme Mouna BENSALAH qui est encore maintenue à son poste depuis son arrivée en France en 2015 et ce contrairement à ses collègues arrivés à la même date et qui sont repartis en octobre 2018. D’ailleurs, son père aussi, Mr Abdelkader BENSALAH, est resté en poste de chef d'état (du 8 juillet au 13 décembre 2019) après la fin de son mandat et ce grâce à une "FATWA" du conseil constitutionnel de façade. Faut-il dire tel père, telle fille ou telle fille tel père !

Rappelons que malgré la crise économique qui secoue l'Algérie, Air Algérie, bien que déficitaire, elle maintient 34 agences à l’étranger, dont 7 en France et ce pour faciliter une immigration déguisée des enfants des responsables militaires et politiques.

Si le pistonnage, considéré comme une discrimination, est interdit depuis la ratification de la convention n°111 de l'IOT sur la discrimination (emploi et profession), cela ne semble pas inquiéter Mme Mouna BENSALAH.

Depuis son arrivée en France, Mme Mouna BENSALAH a bénéficié de nombreux privilèges : des milliers d'euros dépensés dans des formations à son profit exclusif au détriment des autres employés de l'entreprise transgressant ainsi les droits en formation du personnel local de 2015 à 2017 pour un total de 60.000 euros.

Bien entendu, personne n'ose interpeler ou demander des comptes à la fille de Mr Abdelkader BENSALAH. Ni le directeur de l’agence d’Air Algérie à Paris, ni le directeur de la compagnie, ni même le ministre des transports ne peuvent interpeler la fille de Mr Abdelkader BENSALAH. Son père est une figure permanente du pouvoir algérien, Mr Abdelkader BENSALAH a été chef du conseil national de transition (ou plutôt conseil de blanchiment du coup d’état) de 1994 à 1997 et président du conseil de la nation de façade de 2002 à 2019 et chef de l'état par intérim d’avril au décembre 2019.       

Depuis son arrivée en France, Mme Mouna BENSALAH a accumulé plus de cinq mois de congés qu’elle refuse de consommer. Par contre, elle a refusé au personnel de Paris le cumul de congés, car aucun reliquat n'a été toléré sinon perdu. Bien entendu, c'est le fait de la princesse, ce qui est bon pour elle ne peut l'être pour les autres. Il s'agit bien sûr d'une injustice flagrante qui n'est possible que grâce à sa position dans l'entreprise, mais surtout grâce à la position de son père au pouvoir. De plus, depuis quelques mois, Mme Mouna BENSALAH travaille à la carte selon ses humeurs et aux horaires qui lui conviennent.

Mieux encore, Mme Mouna BENSALAH est absente de son poste depuis des mois. Durant cette période, elle s'octroie des voyages en première classe avec sa famille à Alger, à Istanbul, a Dubai, etc.…sans consommer ses congés annuels, car curieusement elle est en congé de maladie de longue durée ! Et oui, après le TéléTravail, la TéléPrésidence, la TéléPrière, Mme Mouna BENSALAH invente le TéléCongésMaladie à partir d'Istanbul, Dubai, Alger, ... ! Mais, encore une fois, qui peut interpeller Mme Mouna BENSALAH, la fille de Mr Abdelakader BENSALAH ? Personne ! Son nom de famille lui octroie tous les privilèges et la met au-dessus des lois (algériennes et françaises).

Une question : Air Algérie est-elle en pénurie de cadres supérieurs capables de la remplacer au poste de chef administratif d’Air Algérie à Paris ?

La réponse : Bien sûr que non, mais la priorité est accordée à Mme Mouna BENSALAH qui même absente bloque un poste qui peut être occupé par un Algérien résidant en Algérie, immigré ou binational. D’ailleurs, si l’Algérie a plusieurs millions d’Algériens et Franco-Algériens en France, pourquoi ces Algériens, qui ont été considérés dans la constitution discriminatoire d’OUYAHIA comme citoyens de deuxième degré, ne travaillent-ils pas dans les institutions algériennes à l’étranger ? ou les binationaux sont doués qu’en football ?

En effet, nous avons affaire à des pratiques peu éthique contraires au principe fondamental d'égalité de chances.

En tant que détachée, Mme Mouna BENSALAH est soumise à la règlementation d’Air Algérie, mais aussi à la règlementation française. Si Air Algérie avait signalé son absence à la CPAM, est-ce la CPAM va enquêter sur cette affaire et demander le remboursement total des indemnités journalières sur la période de son absence ? Ou bien va elle s’empêcher d’ouvrir ce dossier pour raison d’affaire d’état ? Il faut pourtant noter l'impérieuse nécessité de veiller à recouvrir l'argent du trésor public français surtout que, rien qu’en Alsace, la CPAM a perdu plus de 3,9 millions d’euros en 2014, dans des abus et fraudes détectés.

Nous nous posons cette question, car quand notre avocat Maitre William BOURDON avait formulé une demande d’ouverture d’enquête sur la concurrence déloyale entre Aigle Azur et Air Algérie au nom du collectif CCTA, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) avait refusé sous prétexte qu’il manquait des éléments au dossier !

Par ailleurs, Il y a quelque temps, des enfants de responsables algériens avec visa touristique ont travaillé dans les agences d’Air Algérie en France durant les vacances d’été. Ils ont été payés en liquide (travail dissimulé et emploi irrégulier de travailleurs étrangers et trafic de main-d’œuvre étrangère), mais quand l’URSSAF a été alerté, elle n’est intervenue qu’après la fin des vacances d’été, du coup les travailleurs clandestins de luxe étaient déjà rentrés en Algérie.

Donc, Mme Mouna BENSALAH piétine les lois de la république de façade algérienne ainsi que les lois de la 5ème république française sans que personne ne se préoccupe et n’exige l’application des lois algériennes / françaises ?

Nous vous prions d’agréer, Son Excellence le peuple Algérien, Messieurs les décideurs réels en Algérie, Mesdames/Messieurs les responsables de la CPAM, nos sincères salutations.

Pour le collectif CCTA

Salah HADJAB

La fille à papa, Mouna BENSALAH, est-elle au-dessus des lois algériennes et françaises !?
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